mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
Au début, il est resté dans l’entrée. J’ai un petit bar, il était entre les verres et les bouteilles. Il vient de rejoindre les pots de fleurs et des statues africaines. Je ne suis pas du genre à le mettre en hauteur. Il n’a pas de place attribuée, il bougera.
Que représentent pour vous ce Molière et le spectacle « L’Oral et Hardi » ?
Ce qui est important, c’est que c’est un Molière de Compagnie. C’est un mot original, réchauffant. C’est mieux que « bureau de production » ou « agence ». La Compagnie, c’est particulier au théâtre. On manque de compagnies. C’est mieux qu’une entreprise. C’est là qu’est la vraie production théâtrale, dans la présence vivifiante, ensemble. Et puis cette pièce c’est une histoire de compagnonnage, le complément joyeux de Jean-Pierre Verheggen, qui joue Hardi et moi l’Oral. Compagnonnage aussi parce que le spectacle est fabriqué par une équipe (techniciens, etc.) qui participe aussi à la mise en scène.
Vous souvenez-vous d’un moment ou d’une cérémonie en particulier ?
Je ne sais lequel choisir… Il y a misère et grandeur. Il y a des non-sens. Et puis il y a des prises de parole, des gestes sublimes.
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