Annie Girardot, comédienne née le 25 octobre 1931, nous a quittés. Elle avait reçu en 2002, des mains d'Alain Delon, un Molière d'honneur pour sa carrière au théâtre.
Voici les images.
Elle avait aussi été récompensée en 2002 par le Molière de la comédienne pour Madame Marguerite.
lundi 28 février 2011
jeudi 3 février 2011
Entretien avec Jean-Philippe Viaud
lundi 20 juillet 2009
Quel regard portez-vous sur votre métier ?
Un jour, en 1992, je reçois un mot de Jean-Michel Ribes, que je ne connaissais pas : « Quel plaisir de voir un journaliste faire une œuvre pour parler d’une autre œuvre ». Ça m’a vraiment touché. La réalisation, c’est de la création, on fabrique, on invente. Depuis 20 ans, après environ 960 chroniques, je peux dire que j’ai écrit toutes mes chroniques. Je les dessine, je fais des petits story-boards, j’imagine les effets spéciaux. Je les peints, je les colore : c’est un tableau à chaque fois. Ça doit être très personnel. Il faut aussi soigner la forme, car on fait de l’image. C’est un reproche que je fais beaucoup à la télévision : ne pas soigner ce « porte-base ». Quand on offre quelque chose à quelqu’un, on aime bien avoir un bel emballage, prendre son temps pour l’ouvrir… et à l’intérieur de cet écrin, il y a l’âme. Pour moi, dans une chronique, cette âme-là doit être présente. Une chronique, c’est mon âme à moi qui essaie de retranscrire une autre âme.
3 questions à Patrick Chesnais
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
À côté de mon César.
Que représentent pour vous ce Molière et le spectacle « Cochons d’Inde » ?
Ce Molière, j’ai la sensation que ça représente beaucoup plus de choses que je ne pouvais le prévoir avant. C’est très important pour les autres, pour le public, pour les gens que l’on croise dans la rue et qui sont tous au courant. J’en avais sous-estimé l’importance. Et pour moi, c’est très flatteur. La pièce « Cochons d’Inde », c’est une expérience très réussie, dans tous les domaines. On a commencé par la tournée et on s’entend tous très bien. C’est très agréable. Puis, on a eu d’excellentes critiques, beaucoup de public, et d’autant plus depuis les Molières. On craignait les longs week-end de mai durant lesquels les gens désertent Paris et vont boire des verres en terrasse. Mais on n’a jamais été aussi plein. C’est un gros succès, on a plaisir à jouer : c’est « une parenthèse enchantée » !
Vous souvenez-vous d’un moment ou d’une cérémonie en particulier ?
Pour cette cérémonie-là, je me souviens des larmes de ma fille. Pour les autres, j’ai surtout un mauvais souvenir : il y a quelques années, je devais remettre un Molière et je me suis trompé sur le texte. On m’avait donné un texte pour être drôle, mais je ne l’ai pas assez travaillé, ça n’était pas très bon. C’était cuisant.
3 questions à Monique Chaumette
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
Au milieu des autres trophées de Philippe (Noiret), sur une bibliothèque. Et je me suis dit « Profites-en, il n’y en aura pas deux comme ça ! »
Que représentent pour vous ce Molière et le spectacle « Baby Doll »?
Je ne m’y attendais pas. Je suis d’une génération où il n’y avait pas de récompense, on faisait du mieux qu’on pouvait, on travaillait, on avançait au fur et à mesure de la réflexion.
Tante Rose, mon personnage dans la pièce, et moi, on a un point commun : on aime beaucoup le chocolat. C’est un rôle tout en discrétion par rapport aux autres comédiens, un personnage très poétique, plein de solitude. Elle refuse le monde qui arrive, plein de violence, et s’est construit sa vie, remplie de poésie, et de douleur aussi.
Vous souvenez-vous d’une cérémonie, d’un moment particulier ?
Je me souviens de celles où Philippe est intervenu. Il s’exprimait avec beaucoup d’aisance, d’humour. Il me faisait beaucoup rire.
3 questions à Marie-Hélène Pinon
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
Pour le moment il est sur la table, car je n’ai pas de cheminée.
Que représentent pour vous ce Molière et la pièce « Le Diable Rouge » ?
Ce Molière, c’est la reconnaissance de mon travail, c’est super. Ça représente une étape dans ma carrière professionnelle. « Le Diable Rouge », c’est pour moi un très beau spectacle. C’est un spectacle où l’on a trouvé une cohérence entre la lumière, les costumes, le décor, la mise en scène. C’est un travail important et abouti.
Vous souvenez-vous d’une cérémonie ou d’un moment en particulier ?
Je me souviens de plein de moments, mais tout particulièrement de ce qu’a dit Jacques Bonnaffé cette année. Je n’ai pas vraiment de souvenir de quand je suis montée sur scène, à part du sourire de Sarah Biasini.
3 questions à Jean-Claude Grumberg
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
Avec les quatre autres, dans ma cuisine.
Que représentent pour vous ce Molière et le spectacle « Vers toi terre promise » ?
Ça représente le présent, le reste étant le passé. Ce Molière a été une grande surprise. Les autres fois, je m’y attendais un peu, mais là, j’ai vraiment été surpris. Il est difficile de dire ce que représente cette pièce pour moi, mais là encore, la surprise était là, de voir que trente ans après « L’Atelier » (Molière 1999), il y a la même unanimité, la même réception.
Vous souvenez-vous d’un moment ou d’une cérémonie en particulier ?
De beaucoup, mais disons celle de l’année de la reprise de « L’Atelier », où il y a eu six nominations pour « L’Atelier » et six pour « Rêver peut-être ». Ça faisait beaucoup de choses, cette omniprésence : une sorte de joie.
3 questions à Jacques Bonnaffé
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
Au début, il est resté dans l’entrée. J’ai un petit bar, il était entre les verres et les bouteilles. Il vient de rejoindre les pots de fleurs et des statues africaines. Je ne suis pas du genre à le mettre en hauteur. Il n’a pas de place attribuée, il bougera.
Que représentent pour vous ce Molière et le spectacle « L’Oral et Hardi » ?
Ce qui est important, c’est que c’est un Molière de Compagnie. C’est un mot original, réchauffant. C’est mieux que « bureau de production » ou « agence ». La Compagnie, c’est particulier au théâtre. On manque de compagnies. C’est mieux qu’une entreprise. C’est là qu’est la vraie production théâtrale, dans la présence vivifiante, ensemble. Et puis cette pièce c’est une histoire de compagnonnage, le complément joyeux de Jean-Pierre Verheggen, qui joue Hardi et moi l’Oral. Compagnonnage aussi parce que le spectacle est fabriqué par une équipe (techniciens, etc.) qui participe aussi à la mise en scène.
Vous souvenez-vous d’un moment ou d’une cérémonie en particulier ?
Je ne sais lequel choisir… Il y a misère et grandeur. Il y a des non-sens. Et puis il y a des prises de parole, des gestes sublimes.
3 questions à Gérard Maro
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
Il est au théâtre, à sa place.
Que représentent pour vous ce Molière et le spectacle « L’Opéra de Sarah » ?
C’est un coup de chapeau pour une création nouvelle, un ovni théâtral. Malheureusement, le spectacle n’a pas pu conquérir un public suffisant et a dû s’arrêter après 60 représentations. Mais c’est le jeu de toute aventure théâtrale.
Vous souvenez-vous d’un moment ou d’une cérémonie en particulier ?
Je ne veux pas me souvenir de celle-là (rire).
3 questions à David Lescot
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
J’ai la chance d’avoir chez moi une cheminée condamnée. J’ai donc mis mon Molière sur la cheminée. Puis ma compagne l’a mis dans mon bureau, et je l’ai remis sur la cheminée.
Que représentent pour vous ce Molière et le spectacle, « La Commission centrale de l’enfance » ?
Evidemment, ce Molière, c’est la reconnaissance, le signe que les gens de métier, ceux avec qui on travaille et aussi ceux dont on a besoin pour exister, vous reconnaissent, apprécient votre travail. Et c’est aussi agréable d’être récompensé pour ce spectacle en particulier, parce que c’est la première fois que je suis seul en scène. Dans mon parcours, je suis plutôt auteur et metteur en scène, je n’ai pas commencé comme interprète. Ici, c’est du « fait maison », j’ai tout fait. J’ai écrit, j’ai imaginé, j’ai interprété : c’est du sur-mesure. C’est en quelque sorte un mini théâtre total. Et puis c’est mon histoire individuelle, mais aussi celle de la moitié du siècle passé.
Vous souvenez-vous d’une cérémonie, d’un moment particulier ?
Pour celle-ci, c’est un vrai plaisir d’être dans le même palmarès qu’Anne Alvaro et Jacques Bonnaffé car ce sont des gens avec qui je travaille. Anne Alvaro, notamment, m’accompagne depuis le début de mon parcours. Elle est ma bonne fée de théâtre. C’était très émouvant. J’étais aussi content pour elle que pour moi. Et puis il y a vingt ans, j’assistais à une cérémonie en tant que simple spectateur, et je me souviens que Gérard Desarthe a reçu le Molière du Comédien. Bernard-Marie Koltès venait de mourir et François Billetdoux a dit un mot pour lui. Je me rappelle ça comme un jeune spectateur, et maintenant je suis de l’autre côté.
3 questions à Aude Briant
mercredi 27 mai 2009
Où avez-vous mis votre Molière ?
Mon Molière, il est sur mon piano, chez moi.
Que représentent pour vous ce Molière et ce spectacle, « Journal à Quatre Mains » ?
Ce Molière, comme je l’ai dit, c’est « une belle joie simple ».
« Journal à quatre mains », c’est une joie renouvelée tous les soirs, depuis trois mois que Lisa Schuster et moi sommes sur scène. En jouant, c’est comme si toutes les qualités de Benoîte Groult me revenaient. C’est une chance de représenter ce qu’elle était à vingt ans. D’essayer de le faire le mieux possible.
Vous souvenez-vous d’une cérémonie, d’un moment particulier ?
Au risque d’être taxée d’égoïste, je dirais cette cérémonie-là, la 23e Nuit, parce que j’étais concernée. Sinon, je me souviens de l’année (1987) où Philippe Caubère a reçu le Molière de la Révélation théâtrale (pour Ariane ou l’âge d’or). Je suis très admiratrice de ce qu’il fait.
Entretien avec Georges Werler
L'avare, mis en scène par Georges Werler
mercredi 13 mai 2009
Comment êtes-vous venu au théâtre ?
Je ne sais pas. J’ai l’impression d’avoir toujours rêvé du théâtre, d’avoir toujours vécu dans et avec le théâtre. Le théâtre m’apparaît comme la seule activité qui mérite qu’on lui consacre sa vie. C’est par la fiction qu’on peut approcher de plus près la connaissance du monde. Si ce n’était pas le cas, le théâtre n’existerait plus depuis longtemps, et nous n’en parlerions plus.
Entretien avec Valérie Bonneton
jeudi 18 décembre 2008
Comment êtes-vous venue au théâtre?
Vous voulez dire comment j'ai décidé d'en faire ma vie ? J'en avais fait en 5ème et ça m'avait vraiment marqué. J'avais absolument adoré. J'en ai refait ensuite en terminale et je me suis dit que c'était ce que je voulais. Je m'étais renseignée sur l'école qu'il fallait faire et je rêvais du Conservatoire. Je voyais tous ces acteurs, Louis Jouvet etc.
mercredi 2 février 2011
Entretien avec Roger Dumas
mardi 2 décembre 2008
Vous avez écrit une pièce de théâtre, A propos de Martin, ainsi que des chansons. Y a-t-il un lien entre les deux écritures ?
Bien sur. Au théâtre j’ai écrit et joué seul en scène « À propos de Martin » , où le personnage s’exprimait par intermittence en vers, et finissait carrément en alexandrins. J’ai écrit des revues pour Zizi Jeanmaire et Roland Petit au Casino de Paris, pour Jean Marie Rivière au Paradis Latin dont un délirant Carmen !
Et puis les émissions des Carpentier où, avec mon complice et compositeur Jean Jacques Debout, on a bien ri ! Liberté totale, on avait carte blanche ! Au secours !
J’adore écrire des duos, des quatuor, des ensembles... comme au théâtre quoi !
J’ai mis Johnny en Adam, Sylvie en Eve, Carlos en Hardy, Sylvie en Laurel, Annie Cordy et Jacques Martin, Denis Roussos, Françoise Hardy, Souchon, etc...
Chabrol avait vu au générique « Lyrics de Roger Dumas », ça le faisait mourir de rire, et il décida de m’appeler « Lyric man » ! Et puis des chansons : « Comme un garçon », « Ce matin un lapin », « Capitaine Flam », etc...
Bien sur. Au théâtre j’ai écrit et joué seul en scène « À propos de Martin » , où le personnage s’exprimait par intermittence en vers, et finissait carrément en alexandrins. J’ai écrit des revues pour Zizi Jeanmaire et Roland Petit au Casino de Paris, pour Jean Marie Rivière au Paradis Latin dont un délirant Carmen !
Et puis les émissions des Carpentier où, avec mon complice et compositeur Jean Jacques Debout, on a bien ri ! Liberté totale, on avait carte blanche ! Au secours !
J’adore écrire des duos, des quatuor, des ensembles... comme au théâtre quoi !
J’ai mis Johnny en Adam, Sylvie en Eve, Carlos en Hardy, Sylvie en Laurel, Annie Cordy et Jacques Martin, Denis Roussos, Françoise Hardy, Souchon, etc...
Chabrol avait vu au générique « Lyrics de Roger Dumas », ça le faisait mourir de rire, et il décida de m’appeler « Lyric man » ! Et puis des chansons : « Comme un garçon », « Ce matin un lapin », « Capitaine Flam », etc...
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