Où avez-vous mis votre Molière ?
Il est dans mon salon pour l’instant. Mais comme je travaille actuellement en Suisse, je suis parti le lendemain donc je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser. J’espère que tout le monde n’est pas en train de le toucher, de le balader… (rires).
Que représente pour vous ce spectacle, Le dindon ?
Bien sûr, les Molières changent quelque chose. Ne serait-ce que vis-à-vis des autres membres du groupe. Le Dindon a eu plusieurs nominations et le fait que je sois le seul à avoir eu un Molière change les choses… Je suis très très content de l’avoir eu mais j’ai en même temps un sentiment humain de culpabilité.
Je sais aussi que parce qu’il y a eu un Molière, plein de gens vont venir voir le spectacle
et ça rajoute une pression supplémentaire… Le spectacle va tourner la saison prochaine et il y a deux mois pendant lesquels je ne suis pas disponible. Il paraît que Philippe Adrien a beaucoup de mal à me remplacer. Il pensait à des comédiens qui ne sont pas disponibles, et certains ne veulent pas le faire car c’est compliqué de reprendre un rôle avec le Molière.
Ce spectacle, c’est une expérience unique. L’équipe est formidable. En tant que comédien, quand on termine des répétitions avant la première, on peut se dire que c’est plus ou moins bien, qu’on est plus ou moins prêts. Mais le spectacle était très réussi. A la fin des répétitions on était prêts : la scénographie, la mise en scène, les comédiens… Et ce Molière ne fait que renforcer l’idée que c’était bien.
Un souvenir marquant des 25 dernières années de théâtre ?
J’ai un souvenir très personnel, pas forcément lié aux Molières… Quand j’étais petit, j’avais 12-13 ans, mes parents ou ma grand-mère m’ont emmené au Théâtre de l'Odéon voir Arlequin valet de deux maîtres mis en scène par Giorgio Strehler. C’est un souvenir extraordinaire… A l’époque je ne savais pas ce que c’était le théâtre, ça m’a peut-être donné envie d’en faire…
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